Comment pouvons nous tenir nos bonnes résolutions ?

Comment pouvons nous tenir nos bonnes résolutions ?

Le défi de mettre réellement en œuvre nos plans

Nous voulons tous adopter de nouvelles habitudes dans nos vies. La plupart du temps, nous voulons avoir une meilleure hygiène de vie ou apprendre quelque chose de nouveau. Nous souhaitons arrêter de fumer, faire du sport, perdre du poids, apprendre une langue étrangère ou améliorer nos compétences en informatique. Mais notre projet devient rarement réalité ou nous l’interrompons rapidement. À chaque nouvelle année, le même phénomène se produit devant les centres sportifs : en janvier, il est difficile de trouver une place de parking car nombreux sont ceux qui ont décidé pendant les jours fériés de faire ENFIN quelque chose pour leur santé à partir de l’année suivante. Et au printemps, le nombre des membres du groupe de Pilates ou d’aquagym a déjà diminué de moitié et beaucoup de places sont libres sur le parking. Pourquoi donc ? Que pouvons-nous faire pour introduire quelque chose de nouveau dans notre vie de manière définitive ?

Je pense que deux aspects en particulier sont cruciaux : nous ne savons pas comment tenir au moment où la réalisation de notre projet devient difficile. Et dans la plupart des cas, nous plaçons la barre trop vite trop haut.

Il est donc important de trouver la bonne forme de motivation et de procéder par petites étapes.

Bien formuler ses objectifs

Formulons nos objectifs de manière constructive. Avant tout, nous voulons effectuer des changements dans notre vie pour nous-mêmes et pas pour quelqu’un d’autre (une autorité sanitaire, une patronne ou un conjoint, par exemple). « Je veux améliorer mon anglais parce que mon patron l’attend de moi » fait moins envie que « … parce que je me sentirai plus confiant/e en moi ».

Dirigeons le focus sur ce que nous souhaitons atteindre, obtenir.. « Je veux arrêter de fumer parce que ce n’est pas bien pour la santé » stimule moins que « … je veux être en pleine forme lors de nos marches le week-end ».

Associons nos objectifs à des sentiments positifs. Faisons-nous ensuite des films dans notre tête qui correspondent à ce ressenti agréable. Comment nous nous sentirons si nous pratiquons un mode de vie plus sain ou si nous améliorons notre éducation générale ? Laissons tourner dans notre tête un film dans lequel nous nous voyons monter sans effort les escaliers jusqu’au bureau (parce que nous ne fumons plus), acheter un vêtement de taille plus petite (parce que nous avons perdu du poids), gérer le stress de la vie quotidienne de manière plus calme et plus équilibrée (parce que nous faisons du Yoga). Nous pouvons déjà voir dans notre tête comme nous allons nous sentir bien !

Nous pouvons noter les raisons pour lesquelles nous souhaitons atteindre notre objectif sur une carte que nous porterons sur nous dans notre portefeuille ou que nous collerons sur notre ordinateur. Voir régulièrement nos objectifs noir sur blanc boostera notre motivation.

Accrochons-nous à ces images et ce ressenti positif qui y est associé lorsque les choses deviennent difficiles.

Toujours se concentrer sur l’objectif final

En règle générale, nous passons assez rapidement de l’enthousiasme et de l’optimisme à la désillusion. Nous courons plusieurs kilomètres les premiers week-ends, fiers de nous-mêmes et de notre détermination. Nous nous inscrivons à un cours d’anglais coûteux dans un institut privé. (On ne va pas faire les choses à moitié, quand-même !) Et puis nous avons des courbatures musculaires ou sommes terriblement fatigués tard le soir après un cours de langue. Nous n’étions pas vraiment préparés à ces problèmes. Tout ce qui est nouveau dans notre vie devient ennuyeux. Et nous succombons souvent à la tentation de nous séparer de ces nouveautés. Nous arrêtons de faire du sport. Nous annulons le cours de langue. Nous fumons à nouveau parce que les symptômes de sevrage sont trop forts pour nous. Nous arrêtons le régime parce que nous n’en pouvons plus sans chocolat.

Au début, on est motivé et déterminé, puis quand les choses deviennent difficiles on abandonne facilement. Alors motivons-nous en nous concentrant sur le résultat final, ce qui nous attend APRÈS les difficultés. Concentrons-nous sur les images positives que nous avons créées dans notre tête. Si nous partons vers de nouveaux rivages, des tempêtes nous attendent. Une fois que notre voilier aura résisté à la tempête, il arrivera dans un port sûr où nous nous sentirons bien. En clair : après avoir pris le dessus sur les crampes, les symptômes de sevrage et la fatigue, nous sentirons le bien-être, l’épanouissement et la confiance. Cette vision nous aidera à tenir.

Avançons par petits pas jusqu’à ce que cela devienne une habitude

Un deuxième aspect que j’estime très important est de démarrer par de tout petits pas. Au lieu de s’inscrire tout de suite à un club de sport, il vaut mieux commencer par faire de la gymnastique dix minutes par jour. Après une semaine, on augmente à quinze minutes par jour. Et une fois que nous avons atteint trente minutes par jour, nous pouvons adhérer à un club ou une salle. Au lieu de s’inscrire tout de suite à un cours de langue coûteux, mieux vaut commencer par regarder un film dans cette langue étrangère sous-titrée chaque week-end, par exemple. Une fois que nous avons pris l’habitude de regarder un film dans cette langue chaque semaine, nous pouvons passer à l’apprentissage de cinq mots par jour. Et quand l’apprentissage du vocabulaire sera également devenu une habitude, on pourra peut-être s’inscrire à un cours. Relevons la barre petit à petit.

Si nous voulons introduire quelque chose de nouveau dans notre vie, il est important que cette nouvelle chose devienne une habitude. L’habitude doit être incarnée et s’installer dans notre vie comme règle fixe qui n’est plus discutée et qui n’est plus remise en question. Nous avons déjà de telles règles dans notre vie. Tous les jours, nous nous lavons et nous nous brossons les dents. Toutes les semaines, nous faisons le ménage. Peut-être que nous allons voir les (beaux) parents tous les dimanches. Nous avons nos rituels que nous ne remettrions jamais en question. Ajoutons de nouvelles règles dans notre vie : « tous les soirs, j’apprends cinq nouveaux mots anglais ». « Chaque mardi midi, je fais de la natation. » Si nous avançons doucement, ces nouvelle règles deviennent des « automatismes ». On le fait, c’est tout.

Et ne tombons pas dans le piège de nous dire : « je n’ai pas le temps ». Sommes-nous déjà arrivé au bureau sans être rasé ou coiffé/e parce que nous n’avions pas le temps de prendre soin de notre apparence ? Notre paysage intérieur devrait être au moins aussi important pour nous que notre apparence extérieure. Nous ne travaillons efficacement que si nous sommes équilibré et satisfait de notre vie.

Tout changement durable dans notre vie se réalise grâce à la croyance dans le positif qui nous attend après les efforts et grâce à de petites étapes que nous introduisons dans nos vies sous forme d’habitudes.

Des techniques supplémentaires peuvent être apprises dans un coaching ou une thérapie.